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Story

En juillet dernier a eu lieu à Midland Pèlerins ensemble, un joyeux rassemblement avec Ignace de Loyola. Nous avons déjà publié un résumé général de l’événement, mais dans cette série, des membres de la province vont approfondir les fruits de cette rencontre afin de les partager avec tous.

Une Église qui est humble et qui se sent souvent humiliée était l’un des points communs de réflexion lors de la réunion provinciale des Jésuites à Midland.

Pour le P. Lissaint Antoine, SJ, Secrétaire provincial des Jésuites du Canada, un des fruits de ce rassemblement a été de rencontrer en personne les jésuites et collègues avec lesquels il était en contact, mais aussi d’apporter une réflexion sur la guérison de l’Église et des gens qu’elle a blessés.

Qu’est-ce qui vous a le plus consolé dans la rencontre à Midland?

Alors, comment partir de ce point pour guérir les plaies de l’Église, mais aussi participer à la guérison des personnes blessées à cause des attitudes des membres de l’Église?

C’est le sentiment global qui s’en est dégagé, surtout après la conférence Une Église missionnaire : l’« effet François » sur l’Église catholique de Susan Wood, SCL, et les témoignages des gens. Il y a eu une prise de conscience de cette Église qui est appelée à sortir d’elle-même. Il y avait aussi cette expression d’une Église humiliée, d’une Église blessée à cause des comportements de certains de ses membres. Ce manque de crédibilité affecte tout le corps, même si ce n’est pas l’Église en soi, ce sont des membres de l’Église, comme l’a souligné le Pape, et parmi eux certains jésuites, qui ont manqué à leur vocation première, d’être des témoins de la bonté et de la compassion. Alors, comment partir de ce point pour guérir les plaies de l’Église, mais aussi participer à la guérison des personnes blessées à cause des attitudes des membres de l’Église? C’était un rassemblement très joyeux, mais ces sentiments étaient en toile de fond.

Sœur Susan Wood, SCL, présente « Une Église missionnaire : L »effet François’ sur l’Église catholique ».

Un autre moment qui m’a beaucoup touché aussi, c’était la prière de Marie-Gabrielle Vallet (présidente de la CVX). Elle a présenté l’image du Pape seul à cause de la Covid sur la place Saint-Pierre. C’est ça l’idée de voir ce monde en désolation, ça révèle pour moi la fragilité du monde, la fragilité de l’être humain, la fragilité de l’Église. On doit prendre conscience que nous sommes fragiles et que comme personnes de foi, cette fragilité nous donne l’occasion, je dirais, de nous confier davantage, de faire confiance davantage, d’approfondir notre foi.

Y a-t-il eu des pistes de solutions pour cheminer vers la guérison évoquée pendant la rencontre?

Oui. D’abord c’est reconnaître et sentir (comme dit saint Ignace dans les Exercices) que nous sommes des pécheurs pardonnés; et par cette grâce de la miséricorde de Dieu, tenir ferme dans la foi et continuer à participer dans le processus de guérison et de réconciliation. Nous avons un trésor dans un vase fragile. Comment prendre soin de ce trésor que nous portons, qui est toute la dimension de la foi, toute la dimension du pardon, de la miséricorde? En sentant que nous avons besoin les uns des autres, que nous avons besoin de nous pardonner et de chercher la guérison ensemble. Et cette guérison, nous pouvons la trouver en vivant l’Évangile.

Nous avons un trésor dans un vase fragile. Comment prendre soin de ce trésor que nous portons, qui est toute la dimension de la foi, toute la dimension du pardon, de la miséricorde?

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